La durabilité se situe au cœur de la stratégie d'entreprise d'Audi. La marque travaille en permanence à la réduction de son empreinte écologique, notamment par le biais d'une gestion plus responsable des ressources. La vision du constructeur est celle d’une économie circulaire axée sur trois piliers : réduire, réutiliser, recycler.
Eau : objectif « zéro gaspillage »
Pour atteindre l’ambitieux objectif d’une économie circulaire, Audi place la durabilité au cœur de sa réflexion – à commencer par la production. Sa vision : construire des véhicules sans générer d’eaux usées, et ce, sur tous les sites Audi. À ce titre, le site de San José Chiapa au Mexique est un véritable modèle : là-bas, toutes les eaux usées sont traitées avant d’être réinjectées dans le circuit d’eau de l’usine. Une fois traitées, les eaux propres d’un point de vue sanitaire sont réutilisées en production – ou servent à irriguer les espaces verts, par exemple. Prochaine étape : réduire encore davantage la consommation des nappes phréatiques.
Réparer au lieu de jeter
La réutilisation constitue un autre volet de l’économie circulaire : la refabrication consiste à transformer industriellement des pièces usagées afin de produire de nouvelles pièces. Ce processus ainsi que la vente de ces pièces, via une activité de pièces détachées, génèrent une valeur ajoutée non négligeable – d’un point de vue environnemental mais également économique, car cette activité permet de diminuer les coûts. Le programme de refabrication de pièces Exchange 2.0 se base sur des méthodes de diagnostic numérique pour détecter, analyser et corriger les anomalies « mécatroniques ». Actuellement testé sur les transmissions, le programme sera ensuite étendu à d’autres pièces détachées.
Recyclage des batteries
D’ici 2025, Audi veut proposer 20 modèles électrifiés. La demande en batteries va donc inexorablement s’accroître. Audi agit pour offrir un cycle de vie des batteries le plus durable possible. Le constructeur est, par ailleurs, un membre actif de la Global Battery Alliance, focalisée sur la protection des droits humains et des droits sociaux concernant l’extraction des matières premières, mais aussi sur la création de solutions de réutilisation des batteries lithium-ion. Audi coopère également en recherche, par exemple avec le spécialiste du recyclage Umicore. Le but : développer un circuit dédié aux pièces des batteries haute tension, afin que ces dernières puissent être réutilisées à l’infini. Les batteries d’occasion connaissent une seconde vie dans l’usine principale d’Ingolstadt, et sont actuellement utilisées pour alimenter des chariots élévateurs et des véhicules de remorquage à titre d’essai. « Une seule batterie lithium-ion représente une forte consommation énergétique et des ressources précieuses, qui doivent être utilisées de la meilleure façon possible », déclare Peter Kössler, membre du conseil d’administration Production et Logistique chez AUDI AG. C’est pour cela que, chez Audi, la mobilité électrique intègre un concept de « seconde utilisation raisonnable » des batteries.
Audi a recours à l’aluminium pour la fabrication de ses boîtiers de batterie. Ce métal léger est obtenu à partir de bauxite, à l’issue d’un processus très énergivore. Afin d’économiser en ressources et en énergie, Audi a lancé le projet Aluminium Closed Loop, grâce auquel les chutes de matériau sont renvoyées aux fournisseurs pour être recyclées. Ce projet a permis d’économiser pas moins de 90 000 tonnes métriques d’émissions équivalentes de CO₂ sur la seule année 2018. Audi est le premier constructeur automobile à avoir reçu le certificat de développement durable délivré par l’Aluminium Stewardship Initiative (ASI), qui récompense sa production durable de boîtiers de batterie.
Audi utilise actuellement
%
de matériaux en aluminium en moyenne (chiffre en hausse)
2018
tonnes métriques
d’émissions équivalentes de CO₂ économisées grâce au projet Aluminium Closed Loop
équivalant à
%
de réduction des émissions de CO₂ imputables
Ces quelques exemples prouvent qu’Audi met l’accent sur la durabilité, afin d’intégrer les circuits fermés de matériaux dans l’économie circulaire. Des exemples, parmi tant d’autres, prouvent que cela est possible.
Audi sur la voie de l’économie circulaire